Le premier Collel
francophone à Baka
C’est en 2011, en plein essor de l’Alya française dans les quartiers sud de Jérusalem, que le Rav Moché Aharon Tolédano ouvre le Collel francophone de BAKA, sous l’impulsion de son père, le Rav Its’hak Toledano, qui s’est impliqué toute sa vie dans l’éducation et la diffusion de la Torah à Paris. Ses érudits en Torah et spécialistes en Halakha y reçoivent une formation complète pour devenir les futurs cadres des communautés francophones en Israël.
Le Limoud enfin à la portée des francophones
Très vite, un constat s’est imposé : les familles françaises, habituées à un tissu communautaire plus dense, manquaient d’une structure de Limoud adaptée, ouvrant à tous l’accès aux textes traditionnels en hébreu. Le Beth Hamidrach de Hamaor Chebatora a alors ouvert ses portes aux pères de famille avec des cours donnés tous les matins. Dans un deuxième temps, un Beth Hamidrach du soir a été institué avec des cours et des ‘Havroutot, toujours encadrés par les Avrekhim du Collel.
Pour les enfants, quand étude rime avec plaisir
En parallèle, un Talmud Torah d’après-midi voit le jour au profit des plus jeunes.
En tant que nouveaux immigrants, les enfants ont souvent besoin d’aide dans leurs devoirs en ‘Houmach, Michna et Guémara. Car l’obstacle de la langue ou la méconnaissance du programme scolaire empêchent souvent les parents de s’impliquer davantage. Là encore, des Avrekhim ayant un solide bagage en pédagogie se dévouent pour aider les enfants à renforcer leur identité et à progresser en hébreu, le tout dans un cadre accueillant et motivant. Des activités collectives hebdomadaires alternent avec les cours particuliers, permettant un lien personnalisé. Les activités ludiques pour filles et garçons, les concours de sports, surprises et fêtes, ponctuent fréquemment un programme chargé, stimulant et varié.
Pour rester bien entourés, même en vacances
Ce souci incessant de s’adapter aux besoins et de diffuser les valeurs de la Torah chez les plus jeunes pousse également le Rav Moché Aharon Toledano à mettre en place des centres aérés, pendant les périodes de vacances scolaires, tandis que les parents travaillent et s’inquiètent de laisser leurs enfants livrés à eux-mêmes. Ils fonctionnent en véritables clubs pour la jeunesse, avec un encadrement adapté et chaleureux.
Un cadre chaleureux
et épanouissant pour
les adolescents
Chez l’adolescent, le risque d’échec scolaire est encore plus lourd de conséquences, à cet âge sensible où les dérives sont monnaie courante dans la société israélienne, sans compter les difficultés d’intégration inhérentes aux nouveaux immigrants. C’est pourquoi il fallait créer un espace chaleureux où ces jeunes peuvent s’exprimer et se sentir compris, tout en renforçant leur attache aux valeurs du Judaïsme et à l’étude de la Torah. Dans cet objectif, les locaux du Centre Communautaire accueillent le soir des cours pour les jeunes, où les adolescents se retrouvent et étudient dans une ambiance conviviale et ouverte. Les Avrekhim responsables de ce projet ont les outils éducatifs et psychologiques pour passer des moments pleinement épanouissants. Là aussi, le contact privilégié et personnalisé aide les jeunes à dépasser les difficultés d’intégration et les écueils dans leur scolarité. Des cours de préparation à la Bar Mitsva à l’étude en ‘Havrouta en passant par les cours, les activités sont conçues pour développer une autonomie et un lien personnel à notre tradition, mais aussi des relations harmonieuses avec d’autres jeunes faisant face aux mêmes défis.
Hamaor Chébatora, toujours présent à l’appel
Tout au long de l’année, Hamaor Chébatora fait vibrer dans ses locaux Torah et joie, et la motivation des étudiants, jeunes et moins jeunes, ne fait que croître. De Siyoum (fête organisée pour la conclusion de l’étude d’un traité de Guémara) en Siyoum, fêtés autour d’une table copieuse, le rayonnement de ce centre communautaire, qui devient souvent une sorte de deuxième “maison”, s’étend sans cesse, et les activités sont constamment réévaluées et élargies pour répondre à une demande croissante.
Hamaor Chébatora, le premier Beth Hamidrach du Sud de Jérusalem qui relève le défi d’une intégration réussie!